jeudi 12 mars 2015



Depuis le début de la crise, en 2007, les stress tests ont progressivement pris une place prépondérante dans la gamme des outils à disposition des superviseurs, notamment dans le cadre du Pilier II, que ce soit aux États-Unis ou en Europe. Cette crise a en effet rappelé l’importance d’anticiper les nouveaux risques et la nécessité de les analyser, même s’ils ne sont pas encadrés par la réglementation en vigueur. En la matière, les outils de stress testing sont devenus incontournables.

En premier lieu, les stress tests ont vocation à évaluer l’impact potentiel de scénarios adverses sévères mais plausibles sur un système financier ou un établissement donné, scénarios résultants de la manifestation de chocs macro-économiques ou financiers. L’idée est également d’identifier les canaux de transmission et de quantifier les effets de second tour.

Généralement, ils donnent une indication sur le montant de capital nécessaire pour absorber les pertes enregistrées lors de ces scénarios. Mais ils ne se limitent pas seulement au champ de la solvabilité. Depuis la crise récente, les stress tests ont aussi vocation à analyser les effets d’éventuelles crises de liquidité découlant de dysfonctionnements du marché interbancaire, ainsi que les effets de contagion.